À Toulouse, les trottoirs ont besoin de plus de propreté

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Des solutions sont en passe d’être trouvées pour faire de la ville de Toulouse une ville plus propre. Les habitants de la ville trouvent même intolérable le fait que le centre-ville ne donne pas une bonne image de lui-même. En effet, sur le pavage gris de la ville, des chewing-gums sont visibles tout comme des mégots de cigarette, des déjections animales, ou des écoulements gras de certains commerces.

Il reste du travail à faire malgré les efforts des services de la Ville

Les services de la Ville se livrent à un travail remarquable pour participer à la propreté de la ville de Toulouse. En effet, un bon nombre de passages est visible, de même que les poubelles. Cependant, la saleté reste toujours visible dans cette partie de la France. Une des riveraines de la ville de Toulouse précise même que c’est une bonne idée de s’asseoir sur l’escalier Saint-Pierre en bord de Garonne pour déjeuner.

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Cette dernière précise que cela ne sera pas possible tant qu’il y aura autant de saleté sur les marches. Une autre riveraine, qui habite la rue Bayard embouche la même trompette en pointant du doigt les flaques de gras qui sont visibles dans cette rue qui vient justement d’être rénovée.

D’autres habitants de la ville parlent de la saleté qui est visible au niveau des futurs remblais des allées Jean Jaurès.

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Le nettoyage des pavés prévu par les services de propreté

Le constat des habitants en ce qui concerne la propreté de la ville de Toulouse, n’est pas nié par les servies de propreté. Emilion Esnault, qui est le chargé de propreté de la ville précise qu’il est prévu l’achat de deux machines hydrodécapantes à l’eau chaude chez Artis Cryogénie. Ces machines leur permettront un traitement en profondeur du pavage de la rue Bayard.

Pour ce qui concerne les allées Jaurès et la rue Gambetta, l’élu précise qu’ils ne peuvent que les balayer, car ces rues étant en phase de chantier. Les machines à décaper pourront être utilisées à la fin des travaux. Emilion Esnault n’a pas manqué de préciser que le fait que les pavés soient parsemés de canettes et de chewing-gums, résulte de l’incivilité des Toulousains.

Les techniques qui devront être utilisées pour assurer la propreté de la ville sont l’utilisation d’une machine hydrodécapante à l’eau chaude sur le plateau piétonnier. Pour les traces de chewing-gums, c’est un traitement par le froid ou cryogénie qui a été envisagé.

Les initiatives citoyennes pour maintenir les trottoirs propres

Malgré les efforts des services de propreté, certains citoyens toulousains ont décidé de prendre en main la lutte contre l’incivilité. Effectivement, plusieurs initiatives citoyennes ont été mises en place pour maintenir les trottoirs propres.

C’est le cas notamment du groupe ‘Toulouse Propre et Verte’, créé par un jeune étudiant toulousain, Soufyane El Mamlouki. Ce groupe se compose d’une vingtaine de membres qui organisent des opérations coup de poing pour ramasser les déchets sur les trottoirs et dans les espaces verts de la ville rose. L’objectif est double : nettoyer la ville tout en sensibilisant la population à l’importance de préserver son environnement.

D’autres initiatives existent aussi, telles que ‘Les Brigades Vertes‘, lancées par l’association La Débrouille Compagnie, ou encore le projet ‘Adopte une rue’ initié par une autre association locale ‘Toulouse Métropole Citoyenne’. Ces deux projets visent à inciter les habitants d’un quartier donné à s’emparer eux-mêmes du nettoyage des rues.

Les conséquences de la saleté sur la santé et le tourisme à Toulouse

Si la propreté des trottoirs est une question d’esthétique, elle l’est aussi pour des raisons de santé publique. Effectivement, la saleté peut causer des maladies et infections diverses, c’est pourquoi il faut maintenir les rues propres.

Les déchets qui jonchent les trottoirs sont autant d’éléments susceptibles d’attirer des rats et autres nuisibles dans nos villes. Cela peut mener à une propagation rapide de maladies comme la leptospirose ou encore la peste bubonique. Ces risques sanitaires ne doivent pas être pris à la légère, surtout en milieu urbain où le nombre de personnes au mètre carré est plus élevé qu’en campagne.

Au-delà du risque sanitaire que cela implique, cette situation a aussi un impact sur le tourisme local. Les visiteurs étrangers peuvent être choqués par l’état des rues toulousaines lorsqu’ils arpentent notre ville rose emblématique. Cette image négative pourrait nuire à notre attractivité touristique alors même que nous avons besoin du tourisme pour relancer nos économies locales après ces longs mois de crise sanitaire.

Il devient donc urgent pour Toulouse Métropole et ses services associés de prendre conscience de ces problèmes et d’y apporter une réponse adaptée pour maintenir notre belle ville propre et agréable à vivre.

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