Plan de l'article
- Ce texte est un extrait de nos Perspectives d’investissement pour 2018. Cliquez ici pour obtenir une copie complète de nos Perspectives d’investissement
- En plus du risque de taux d’intérêt, de change et de crédit : facteurs qui contrôlent les marchés obligataires
- Graphique 1 : Quats de risque/rendements de portefeuille, actions et obligations
- Quels facteurs influencent les marchés obligataires ?
- Figure 2 : Facteurs ayant une incidence
- Considérations pratiques : Séparation du risque lié aux facteurs
- Avantages de la diversification pour les investisseurs
- Perspectives d’investissement 2018
Ce texte est un extrait de nos Perspectives d’investissement pour 2018. Cliquez ici pour obtenir une copie complète de nos Perspectives d’investissement
Bien que les placements de facteurs soient devenus populaires auprès des investisseurs en actions, leur champ d’application ne se limite pas à une seule catégorie d’actifs. Depuis 2009, BNP Paribas Asset Management développe des stratégies obligataires basées sur les facteurs en mettant l’accent sur les obligations d’État, les devises et plus récemment les obligations d’entreprise. Le but de cet article n’est pas seulement de démontrer que les placements factoriels peuvent être appliqués avec succès sur les marchés obligataires, mais aussi d’offrir une approche fondamentalement différente de la gestion active, quoique complémentaire.
En plus du risque de taux d’intérêt, de change et de crédit : facteurs qui contrôlent les marchés obligataires
L’ approche traditionnelle de l’investissement dans les obligations se concentre principalement sur la gestion active de la sensibilité (risque de taux d’intérêt), Risque de crédit et/ou position monétaire – trois paramètres qui peuvent être appelés risques directionnels, c’est-à-dire une forme de « bêta ».
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L’ approche d’investissement factoriel vise à examiner toutes les autres sources de risque — et les rendements — qui ont l’impact le plus probable sur les marchés. L’objectif des stratégies factorielles est donc d’améliorer les rendements corrigés du risque en ciblant activement ces sources de rendement non dirigées. Plus précisément, cela signifie que les stratégies factorielles visent à générer des rendements sans créer de risque résiduel de taux d’intérêt ou de marchés de crédit (voir le graphique 1 ci-dessous).
Graphique 1 : Quats de risque/rendements de portefeuille, actions et obligations
Source : BNP Paribas Asset Management, données novembre 2017
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Quels facteurs influencent les marchés obligataires ?
Nous avons identifié les quatre groupes de facteurs suivants (voir le graphique 2 ci-dessous) comme facteurs clés pour l’élaboration de la Le marché obligataire identifie :
- Transfer/Valeur : Facteurs centrés sur les données sur les prix, principalement en utilisant une approche visant à maximiser le rendement ou le risque unitaire
- Principes de base : Mettre l’accent sur les données non liées aux prix, telles que les données spécifiques à la performance financière d’une société emprunteuse ou inhérentes à des pays de crédit souverains (par exemple, données macroéconomiques)
- Dynamique : Des facteurs basés sur la dynamique et le sentiment du marché permettent de tirer parti de l’évolution du marché, qui peut ne pas être pleinement reflétée dans les fondations
- Risque faible : Ce facteur est basé sur l’observation empirique selon laquelle les obligations à long terme à faible risque offrent un rendement corrigé du risque plus élevé. Ce facteur est principalement utilisé dans le segment des obligations de sociétés.
Ces différents facteurs – semblables à ceux impliqués dans les marchés boursiers – ont été largement couverts par la recherche universitaire en raison de sa capacité à expliquer les rendements à long terme et ont été largement testés sur des données historiques. Ils reposent sur des concepts relativement simples qui ont été utilisés par la gestion active depuis des décennies, mais de manière plus informelle et moins rigoureuse.
Figure 2 : Facteurs ayant une incidence
Source : BNP Paribas Asset Management, données septembre 2017
Considérations pratiques : Séparation du risque lié aux facteurs
Bien que les concepts sous-jacents aux facteurs soient simples et familiers, la mise en œuvre d’une répartition efficace des facteurs exige un processus d’investissement rigoureux.
Il est particulièrement important de réfléchir à la façon de neutraliser le biais directionnel dans un seul facteur. Par exemple, une approche naïve du facteur portage/évaluation conduit à des obligations en surpondération avec des Portage et des liens d’insuffisance pondérale avec le portage le plus bas. La décoloration de ce facteur en bêta se traduira par des bêta/pays/secteurs élevés et la performance du facteur reflétera largement ce biais. Un autre exemple typique est observé lorsque les facteurs de base sont utilisés pour sélectionner les obligations de sociétés : si les émetteurs sont classés selon leurs principes de base, sans tenir compte des spécificités de chaque secteur, il y aura une tendance sectorielle (par exemple, des différences significatives dans le nombre de entreprises). dettes entre les entreprises informatiques et les industries minières.
Une autre fonction importante des stratégies systématiques de facteurs est leur approche du budget des risques. À l’avance, un budget de risque peut être attribué à des facteurs (volatilité ou écart de référence), ce qui assure un profil de risque relativement stable pour le portefeuille.
D’ où , la définition des facteurs (c’est-à-dire le choix des indicateurs) et la méthodologie utilisée pour les mettre en œuvre et contrôler les risques relatifs sont essentiels pour garantir qu’une stratégie factorielle peut produire des rendements à long terme, quelle que soit l’orientation du marché.
Avantages de la diversification pour les investisseurs
Comme nous l’avons mentionné plus haut, l’une des principales caractéristiques des stratégies factorielles est qu’elles visent à générer des rendements quels que soient les taux d’intérêt ou le marché du crédit.
Deux implications pour les investisseurs. Premièrement, dans un environnement où les rendements sont faibles et les évaluations élevées, où les risques de direction ne sont pas particulièrement bien payés, ces stratégies peuvent être une autre source de rendement plutôt que d’augmenter le risque de taux d’intérêt, de crédit ou de liquidité. Deuxièmement, les différences fondamentales entre les deux approches à plus grande échelle signifient que les rendements des stratégies factorielles et traditionnelles ont tendance à être ont une faible corrélation.
La combinaison de ces deux types de stratégies sera donc bénéfique en termes de diversification. Les stratégies factorielles peuvent donc être utilisées dans le lieu principal, où elles offrent une diversification élégante par rapport à d’autres politiques actives. Les gestionnaires d’actifs peuvent également les utiliser comme substitut aux stratégies passives, en tant que « composants » centraux ou centraux de leur portefeuille pour mettre en œuvre leurs vues descendantes. Enfin, des stratégies factorielles peuvent également être appliquées aux produits « sources absolues » dans le cadre de la diversification.
En outre, les stratégies systématiques fondées sur les facteurs ont l’avantage d’être relativement faciles à adapter, soit en ajustant la liste des facteurs utilisés, soit en ajustant le budget des risques à des contraintes d’investissement spécifiques.
Avec l’expansion de l’investissement factoriel, une nouvelle génération a augmenté a développé des stratégies ajustées en fonction du risque en mettant l’accent sur les marchés obligataires sous-jacents tels que Portage, les fondamentaux et l’élan. La combinaison efficace de ces facteurs permet de mettre en œuvre des solutions d’investissement qui peuvent être intégrées à chaque portefeuille et d’obtenir des rendements diversifiés sans ajouter de risque significatif de taux d’intérêt, de crédit ou de liquidité.
Écrit par Charles Cresteil et Olivier Laplenie
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