Après avoir plongé à 11.000 mètres de profondeur, grande a été sa surprise : découvrir du plastique à une telle profondeur était un choc. Cet exploit réalisé le 1er mai 2019 a ému la communauté scientifique et les défenseurs de la nature. À l’origine de cette découverte : un officier américain du nom de Victor Vescovo. Celui-ci a réalisé plusieurs expériences de plongées dans l’océan pacifique, notamment dans la fosse des Mariannes, le milieu le plus profond du monde.
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Un record qui a fait le tour du monde
Après avoir établi ce record à bord d’un submersible, l’information a rapidement fait le tour du monde. Cette nouvelle prouesse a surtout été l’occasion de découvrir de nouvelles espèces, mais l’explorateur a rapidement été affecté par l’état de la mer. Il estime qu’il est très décevant de constater l’état des profondeurs, notamment la présence de résidus en plastique. La pollution des humains est bien plus présente que l’on ne le pensait.
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L’expédition Archipel Plongée qui a permis d’établir ce record a duré environ 3 semaines et a surtout donné lieu à 3 plongées distinctes. Elle a permis de découvrir 3 nouvelles espèces d’amphipodes et surtout d’observer les échiuriens, une espèce de vers sous-marine possédant une trompe. Victor Vescovo a pu ainsi repérer des emballages de confiserie et des sacs en plastique.
Plusieurs études envisagées
Pour les créatures marines qui ont été découvertes, les scientifiques envisagent sérieusement de les étudier afin de déterminer leurs origines et leurs caractéristiques. Les études devraient aussi porter sur la présence de plastique ou non dans l’organisme des espèces découvertes. Il faut dire que Victor Vescovo avait imaginé cette exploration il y’a plusieurs années après être parvenu à grimper sur plusieurs montagnes de différents continents. Notez que le précédent record de la Fosse des Mariannes avait été réalisé par le cinéaste canadien James Cameron en 2012.
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Selon l’ONU, il existe aujourd’hui plus de 100 millions de tonnes de plastique à la dérive dans les océans. À travers la dénonciation de cette nouvelle découverte, l’explorateur entend sensibiliser largement sur l’usage de produits non dégradables pour une meilleure préservation de la nature. Il entend surtout mettre la pression sur les gouvernements sur les questions concernant la pollution des océans en incitant les incitant à agir. De leur côté, plusieurs organismes de protection de l’environnement ont réagi à cette découverte en s’insurgeant contre l’action de l’Homme.
Les effets néfastes du plastique sur l’environnement marin
Il est indéniable que la présence de plastique dans les océans a des effets néfastes sur l’environnement marin. Les créatures marines, telles que les poissons, les tortues et les oiseaux marins, confondent souvent le plastique avec leur nourriture habituelle. En conséquence, ces animaux ingèrent du plastique qui peut obstruer leur système digestif et entraîner une incapacité à se nourrir correctement.
Lorsque le plastique se dégrade en microplastiques, il devient encore plus dangereux pour la faune marine. Ces particules minuscules sont facilement absorbées par les organismes en suspension tels que le plancton ou les moules. Cela signifie que le plastique peut se retrouver tout au long de la chaîne alimentaire marine jusqu’à atteindre même certains poissons destinés à notre consommation.
Au-delà de l’impact direct sur la faune marine, le plastique pose aussi un problème environnemental majeur en raison de sa lente dégradation naturelle. Il faut des centaines d’années pour qu’un seul morceau de plastique se décompose complètement dans l’eau salée. Pendant cette période, il continue à libérer des substances toxiques dans l’environnement marin et contribue ainsi à la pollution chimique des océans.
Il faut mentionner l’effet visuel désastreux du plastique sur nos plages paradisiaques. Des tonnes de débris en plastique s’échouent chaque année sur nos côtes et polluent ces espaces naturels magnifiques. Cela nuit non seulement à la beauté naturelle des lieux mais aussi à l’industrie du tourisme qui dépend de ces destinations.
Face à cette problématique, il est urgent que des mesures soient prises pour réduire notre utilisation de plastique et améliorer la gestion de nos déchets. Des alternatives durables doivent être développées et les gouvernements devraient mettre en place des politiques strictes pour limiter la production et l’utilisation excessive de plastique. Une éducation continue sur les dangers du plastique dans les océans doit être mise en place afin d’encourager le public à adopter un comportement responsable.
Il est temps d’agir collectivement pour préserver nos océans ainsi que la faune marine qui les habite. La découverte choquante de Victor Vescovo ne fait que souligner l’urgence de résoudre ce problème mondial avant qu’il ne soit trop tard. En espérant que cet événement serve de catalyseur pour des actions concrètes, nous pouvons encore inverser cette tendance néfaste et protéger notre environnement marin précieux pour les générations futures.
Des solutions pour lutter contre la pollution plastique
La découverte alarmante de Victor Vescovo met en évidence l’urgence d’agir contre la pollution plastique dans nos océans. Mais quelles sont les solutions à notre disposition pour lutter efficacement contre ce fléau ?
Il faut la sensibilisation et l’éducation. Il est crucial que le grand public comprenne les dangers du plastique dans les océans et soit informé sur les actions individuelles qu’il peut entreprendre pour réduire son impact. Des campagnes de sensibilisation doivent être menées à tous les niveaux de la société, des écoles aux médias en passant par les entreprises. Il est également nécessaire d’intégrer l’éducation à la protection de l’environnement dans les programmes scolaires.
De plus, il est impératif de renforcer la réglementation et les mesures de contrôle pour réduire la production et l’utilisation du plastique à usage unique. Des alternatives durables doivent être développées et encouragées, telles que l’utilisation de matériaux biodégradables et la promotion du recyclage.
Enfin, la coopération internationale est essentielle pour lutter contre la pollution plastique. Les pays doivent travailler ensemble pour mettre en place des politiques communes et des accords contraignants afin de protéger nos océans.
Il est temps de passer à l’action et de faire de la lutte contre la pollution plastique une priorité mondiale. Nos océans et notre planète en dépendent.